Découvrir l'Humanité

Court séjour…
du 18 au 22 janvier 2018

              "Comment allez-vous sortir du Costa Rica ?" Première question au poste frontière.
"Par voie terrestre comme pour les autres pays d’Amérique Centrale." Hubert commence à expliquer notre périple…
"Montrez-moi quelque chose qui confirme vos propos."
Je pense au site sur mon téléphone portable… Le douanier reste sur la page d’accueil… Il semble satisfait d’y retrouver les mêmes bouilles. Tampons d’entrée mis sur nos passeports. Ouf !
Et oui, toujours cette question de billet de retour ou de continuation vers un autre pays souvent posée à l’aéroport, jamais à la descente d’un bus sauf aux frontières du Costa Rica et du Panama, bon à savoir. Sinon, pas le droit d’entrée ou obligation d’achat en urgence d’un billet pour une destination quelconque.

Un bus pour Liberia et… fini les tongs, des chaussures pour tout le monde dans ce bus ! Immédiatement aussi, dès les premiers kilomètres, encore un changement dû au pouvoir d’achat de ce pays, des champs de blé avec tracteurs et ballots ronds une fois le travail terminé… Des vaches, des chevaux, de vrais haras parfois. Une conscience écologique aussi, écologique et artistique…
Faites de votre planète un meilleur endroit pour vivre. Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde

Puis la gare routière de Liberia. Un café pour moi et un coca pour Hubert. Il en avait six sur notre jolie île de Ometepe pour le même prix ! C’est donc en grommelant qu’il part à la pêche d’un hôtel.
Complet, tout est complet dans cette ville sans intérêt. Et voici "Cabinas Paraiso", hôtel à vendre.
Il pose tout de même la question : "Une chambre…" Et nous sommes installés…

Nous n’allons pas rester longtemps dans ce pays, la vie y est trop chère.
"Pourquoi ne pas aller à Sámara, ici au Costa Rica sur la côte Pacifique, puis le Panama et descendre tranquillement vers la capitale…"
Mais, pas de route pour se rendre en Colombie ensuite… Hubert nous dégote un vol pour Carthagène à un excellent prix pour le 29 janvier.

J’avoue que je suis toujours d’accord, peu importe les plans, tout peut changer d’une seconde à l’autre… Je tiens seulement aujourd’hui à poster des cartes postales et là :
"De jolis timbres…? J’en aurai le mois prochain."
Les postes réservent toujours des surprises. Celle du Guatemala qui n’a plus aucune possibilité d’envois internationaux. Celle du Salvador qui me donnait quatre énormes timbres… où écrire sur une carte postale… J’ai cherché des enveloppes, je dis bien chercher, comme les cartes cela est très compliqué. Car, selon les pays, les librairies-papeteries sont à tous les coins de rue ou inexistantes. J’ai trouvé ces enveloppes dans une pharmacie-papeterie !

Près de Sámara, Nicoya et ses habitants du Parque. Celui-ci se comporte en véritable star. Connu de tous, il est tout à fait à l’aise. Il est amusant de voir les enfants jouer, passer à bicyclette, lui faire un coucou comme à un animal de compagnie.

Sámara, longue plage de sable gris touristique, pas attrayante pour l’appareil d’Hubert…
Aussi, nous quittons le Costa Rica en deux jours : un bus pour San Jose, la capitale, puis San Isidro El General, ensuite Ciudad Neily et un dernier bus vers Paso Canoas, frontière du Panama.