“Aider sans détour…”
Créer une solidarité particulière avec un village... au cours de notre périple
Un tout petit budget : 200 euros de nos mains aux leurs... pour une école, cantine, dispensaire...
pour achats de cahiers, stylos, ardoises, craies... sacs de riz, de blé, de victuailles variées... coton, gaze, seringues...
ou tout autre chose...
Sur les chemins du monde, il est malheureusement facile de trouver, sans même chercher, l'endroit où le coup de pouce, l'élan d'une somme d'argent changée en produits, peut accompagner un groupe d'élèves, d'orphelins, de malades...
Évaluer les besoins avec le responsable du lieu, acheter sur place matériel ou denrées, remettre tout cela à qui de droit les yeux dans les yeux...
Une efficacité prompte, sans intermédiaire, sans bla-bla, sans détour !
. Couvent Nirmala à Araku - Inde
"Pourquoi venir à Araku, ce petit village ?"
Pour échapper à la pollution, au bruit, à la saleté des villes... Hubert a, une nouvelle fois, été intuitif en décidant d'aller vers cette lointaine contrée sans aucune information à son sujet. Ne sachant pas où poser nos sacs, il s'est dirigé vers le Couvent Nirmala. Hubert a pensé qu'il pouvait peut-être exposer notre projet et de là, laisser faire la providence...
Après quelques jours passés avec Sœur Thécla et Sœur Nirmala travaillant au dispensaire, avec Sœur Igilda et Sœur Charles s'occupant de 110 fillettes orphelines ou abandonnées... enfants ne connaissant que le couvent et l'école...
Une idée de grande balade tous ensemble s'est imposée !
"C'est le monde à l'envers..." Dernière réflexion d'Hubert au moment de quitter ces quatre sœurs. Elles nous donnent une enveloppe…
Jacqueline l'ouvre immédiatement, elle sent quelque chose de mou, elle pense a un mouchoir, une broderie… c'étaient des billets.
Pendant dix minutes, nous leur avons dit qu'il était impensable que nous acceptions. Elles en ont tant besoin, les enfants, le dispensaire... Rien à faire. Elles nous ont demandé de continuer cette écoute et cette aide. Elles veulent toutes les quatre contribuer à tout cela.
"Peu importe le pays où votre prochaine aide se fera, cela n'a aucune importance.
Continuez de voyager ainsi."
Nous étions en larmes, Sœur Thécla essuyait ses lunettes en riant aux éclats.
Elles savent rire ces femmes-là. Elles ont une force, un enthousiasme incroyable.
Merci à Sœur Nirmala et Sœur Thécla et à Sœur Igilda et Sœur Charles.
"Elles nous ont offert leur dynamisme...
Nous tenterons de ne pas les décevoir..."
Journée du 8 février 2011
. Visite des grottes de Borra
. Pique-nique
. Visite du Musée des Minorités à Araku
• 7 jeeps avec chauffeur 7 000 roupies
• 110 Entrées "Borra Caves" 3 000
• 110 Entrées "Musée Araku" 450
• Biscuits, bonbons 270
• Cordes à sauter, balles 215
• Sari pour Tolassi, la cuisinière 150
• Tirage photos 10x15 265
11 350 roupies… soit 190 euros
Jacqueline Gout et Hubert Dan
Araku, le 12 février 2011
Une journée mémorable ! - 8 février 2011
durée de la vidéo : 20min 56s
. 1 - Kampi Ya Samaki / Lac Baringo - Kenya
Accompagnant dans un village de brousse Irène une jeune étudiante, dans sa tournée de mise à jour des cartes d'électeurs, nous avons rencontré Mama Kimouluane.
Très naturellement, nous nous sommes tournés vers elle la voyant si démunie. Cette dame de 87 ans très discrète ne nous a rien demandé.
La saison des pluies déjà très présente, nous avons décidé de lui offrir une nouvelle case en remplacement de sa hutte si délabrée...
. Case de Mama Kimouluane
• Madriers, tôles ondulées… 8 578 shillings
• Transport du matériel 700
• Construction des murs 4 300
• Toit, porte, fenêtre 2 000
• Portage jerricanes d'eau 1 000
• Matelas 900
• Cadenas 100
• Bassine, balai, tasse… 215
• Provisions Mama Kimouluane 1 550
19 343 shillings… soit 193 euros
Jacqueline Gout et Hubert Dan
Kampi Ya Samaki, le 2 avril 2010
Lala salama Mama Kimouluane - mars 2010
Traduction du swahili : "Bonne nuit Mama Kimouluane"
durée de la vidéo : 17min 21s
À notre grand désespoir, nous ne disposons plus de la version Haute Définition du reportage, elle erre peut-être quelque part en Afrique…
Mama Kimouluane vient de passer la première nuit dans sa petite maison…
La joie de Mama Kimouluane - mars 2010
durée de la vidéo : 10min 20s
À notre grand désespoir, nous ne disposons plus de la version Haute Définition du reportage, elle erre peut-être quelque part en Afrique…
. École primaire de Fakit - Éthiopie
"Fakit school" est une toute petite école de la région Amhara, dans le nord de l'Éthiopie.
Les enfants assis par terre, pas de chaises, ni même de tables, seulement un tableau noir…
Notre petite aide fut une évidence, des pupitres avec bancs.
Cela fut également des moments de complicité et d'émotion… avec les enfants, les instituteurs, les habitants des alentours.
Quelques chiffres...
• École primaire de Fakit, village à 45 km de Lalibela et 18 km de Gashena
• 4 classes - 6 niveaux
• Enfants entre 7 et 14 ans et quelques-uns plus jeunes.
• 340 élèves inscrits, de Fakit et des villages environnants jusqu'à 5 km à la ronde, mais seulement une cinquantaine par jour.
. L'aide apportée se compose de :
• 6 pupitres + bancs 3 000 birrs
• Trajet Aller Weldyia 153
• Trajet Retour Fakit 135
• Transport pupitres 230
• Bonbons, spaghettis, café, sucre, savon… 166
• Injeras, plat traditionnel, avec instituteurs 84
3 768 birrs… soit 210 euros
Jacqueline Gout et Hubert Dan
Addis-Abeba, le 7 février 2010
Des pupitres pour la salle de classe - février 2010
durée de la vidéo : 46min 37s
À notre grand désespoir, nous ne disposons plus de la version Haute Définition du reportage, elle erre peut-être quelque part en Afrique…
. 1 - École maternelle de Chijata - Zambie
Bonheur dans la brousse...
Deux semaines avec les prénoms des enfants de Chijata, en vivant au rythme de leurs parents et grands-parents.
Ce village en pleine brousse a été d'une hospitalité incroyable.
"Aider sans détour" s'est fait naturellement pour son école maternelle à ciel ouvert et ses 35 enfants.
Seul accessoire de cette école : un tableau noir comme nos gamins en reçoivent en cadeau un jour de Noël...
À propos de Chijata et de ses 80 familles...
La pêche, les moissons de gerbes d'herbes sèches servant aux toitures des cases, la culture du maïs sont leurs seules ressources.
En plus de l'eau du Zambèze, 1 pompe à eau.
Pas d'électricité - Aucun véhicule
1 échoppe - 1 école maternelle à ciel ouvert
. Notre aide à Chijata :
École maternelle
• 23 sacs x 5000 115 000 ZK
• Tissu et fil 63 000
• Craies 15 000
• 2 ballons 30 000
• Crayons papier 35x500 17 500
• Crayons couleur - 2 boîtes 10 000
• Règles et stylos 7x1000 7 000
• Cahiers 35x500 17 500
• Cahiers 5x1000 5 000
• Carton de biscuits 28 000
• Carton de sucettes 24 000
• Sachets de boissons 36 000
Alimentation
• Farine bébé 4 boîtes 36 000
• Huile 10 l 120 000
• Sucre 10 kg 90 000
• Riz 10 kg 70 000
• Farine 25 kg 60 000
• Thé 4 000
Pharmacie
• Crème brûlures 14 000
• Paracétamol 6 000
3 cartes téléphone 15 000
Transport 40 000
823 000 Zambian Kwachas… soit 137 euros
Jacqueline Gout et Hubert Dan
Chijata, le 19 juillet 2010
Conversation au sujet de Chijata - juillet 2010
durée de la vidéo : 7min 35s
. 2 - École maternelle de Chijata - Zambie
Venus à Chijata, dernier village avant le Parc National du Lower Zambezi, pour rencontrer des éléphants, c'est à Mike, le chef de ce village, que nous nous sommes adressés. Ce monsieur de 79 ans a écouté nos raisons traduites par son fils, Aston, et nous a hébergés. La case de son petit-fils de 14 ans a été la nôtre.
Grand privilège en Zambie d'être accueillis et de dîner en compagnie du "headman". À l'identique d'un maire de nos villages, on vient le consulter et tous les après-midis ont lieu des réunions de 4 ou 5 personnes. Et quand Mike prend la parole, personne ne l'interrompt.
Nous avons été touchés par cet homme, par la volonté des femmes de ce village qui entretiennent une grande solidarité, par le travail pédagogique du jeune instituteur face à ses 35 enfants de 3 à 7 ans, sans oublier Aston qui fut le lien entre tous, et qui nous fit partager sa connaissance de la nature et des animaux.
"Ils nous ont offert bien plus que nous leur avons donné..."
. Notre aide à Chijata :
École maternelle
• 23 sacs x 5000 115 000 ZK
• Tissu et fil 63 000
• Craies 15 000
• 2 ballons 30 000
• Crayons papier 35x500 17 500
• Crayons couleur - 2 boîtes 10 000
• Règles et stylos 7x1000 7 000
• Cahiers 35x500 17 500
• Cahiers 5x1000 5 000
• Carton de biscuits 28 000
• Carton de sucettes 24 000
• Sachets de boissons 36 000
Alimentation
• Farine bébé 4 boîtes 36 000
• Huile 10 l 120 000
• Sucre 10 kg 90 000
• Riz 10 kg 70 000
• Farine 25 kg 60 000
• Thé 4 000
Pharmacie
• Crème brûlures 14 000
• Paracétamol 6 000
3 cartes téléphone 15 000
Transport 40 000
823 000 Zambian Kwachas… soit 137 euros
Jacqueline Gout et Hubert Dan
Chijata, le 19 juillet 2010
La distribution des petits sacs - juillet 2010
durée de la vidéo : 11min 59s
. Lycée mixte et Alliance française d'Andapa - Madagascar
Notre rencontre avec Joël, lycéen en terminale, nous a éclairés sur la nécessité pour tout étudiant de bien lire et parler le français.
Ce qui n'est pas évident en milieu rural lorsque seul le malgache, la langue maternelle, est pratiqué à la maison et en dehors de l'école.
Notre idée a été d'inscrire les 58 élèves préparant le baccalauréat à l'Alliance française, lieu où livres, vidéos, internet, télévision, expositions, ateliers divers permettent l'usage du français…
À propos des 58 étudiants…
80% d'entre eux vivent en brousse.
L'un d'eux vend des yaourts dans la rue à l'heure du déjeuner pour payer ses études, d'autres travaillent aux champs le week-end...
La plupart ne sont jamais sortis de leur village ou de la petite ville d'Andapa. Ils ont entre 16 et 20 ans. Tous sont en terminale, exceptés trois garçons de 15 ans en première.
À propos du Lycée mixte…
Unique lycée public du district - 1100 élèves
La pratique du français est primordiale dans la réussite scolaire mais aussi et surtout dans la vie professionnelle. D'où l'importance de l'apprentissage de la langue, facteur incontournable pour émerger des conditions de vie modeste de la majorité des Malgaches.
Pour le BAC, les coefficients des langues sont de 6 pour le malgache, 5 le français et 2 l'anglais.
Le proviseur Jean-Baptiste Totovao, historien de formation, veut donner une priorité à la langue française. L'écolage, le prix annuel de l'inscription scolaire, sera légèrement augmenté à la prochaine rentrée pour les jeunes de seconde afin qu'ils soient d'office membre de l'Alliance française.
À propos de l'Alliance française…
Avec ces 58 adhésions, le nombre de membres est de 370.
Le Président, Hervé Bakarizafy, insiste sur la jeunesse de ces nouveaux membres. Elle donne une motivation nouvelle. La bibliothèque est fournie et ce début d'année scolaire a vu un grand arrivage de livres de la capitale Tananarive.
. Notre aide à Andapa :
à Joël, premier étudiant rencontré
• Photos d'identité 4 000 ariary
• Carte de membre 3 500
• Chaussures de foot
bas - protège-tibiat 34 500
aux 57 étudiants
• Photos d'identité 57 x 1500 85 500
• Cartes membre 57 x 2000 114 000
• "Pot" de remise des cartes 25 000
et à Solange, orpheline,
rencontrée dans la région
• Vêtements
et petites fournitures 25 000
et pour 3 familles
• Médicaments 21 500
313 000 ariary… soit 125 euros
Jacqueline Gout et Hubert Dan
Andapa, le 9 novembre 2010
Lycée mixte et Alliance française d'Andapa
octobre 2010
durée de la vidéo : 23min 50s
De quel voyage rêvez-vous si un jour vous en aviez les moyens ?
Quelques extraits des copies de ces lycéens... Des mots forts et touchants sur leur vision du monde.
de Rismy… Je rêve d'aller aux pays où il y a des gens qu'on dit les plus pauvres... Aider les gens pour moi, ce n'est pas toujours avec de l'argent ou donner de l'argent mais même donner des conseils, des prières et partager des idées avec lui.
de William... L'envie de découvrir les autres pays est essentielle mais avant de savoir ce qui existe ailleurs, je pense qu'il est préférable que je sache ce qui existe dans mon pays... mais si j'avais les moyens je visiterais le monde entier.
de Raïssa... Je garde l'espoir qu'un jour l'occasion se présentera de pouvoir voyager... Je me dis qu'un de ces quatre je savourerai chacun de ces moments tant attendus et espérés... Les magnifiques paysages des villages m'intéressent plus que les grandes villes avec leurs caprices.
de Theran Shil... Le voyage est une étude pour réfléchir et pour découvrir l'humanité. Le voyage, c'est très important dans la vie.
de Divio... J'ai trouvé les pays à l'étranger à l'aide d'une télévision seulement, c'est pour ça donc j'ai envie de de les voir directement à l'aide de mes propres yeux.
de Brenda... Je rêve de voyager à travers le monde pour rencontrer toutes les tribus existant sur la terre. Je pense que chaque tribu forme ce qu'on appelle "l'humanité". Pour moi la race humaine a chacun sa façon d'être et c'est cette vie que je veux découvrir.
de Joëllande... Voyager à travers le monde est magique si on partage et on propose notre aide.
de Samuel... Et là, après 20 ans de parcourir le monde, je retournerai chez moi à Madagascar parce que comme disent nos ancêtres "Mamy ny mody". Cela signifie que même ailleurs si c'est merveilleux, on ne peut pas oublier l'endroit où on est né.
de Jean Alexis... Ce n'est pas facile d'être voyageur mais je risquerais ma vie pour l'accomplir.
de Joël, premier étudiant rencontré... Le voyage peut atténuer la solitude.
"Demande de jumelage"
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