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Du lac Titicaca à La Paz
du 29 juillet au 7 août 2018

              Copacabana, première ville pour nous au bord du lac Titicaca ici en Bolivie.
Qui n’a pas son bateau pour les îles du soleil, de la lune, de Taquile… Nous n’en n’avons pris aucun.

Avons préféré une belle balade où Copacabana se révélait plus unique.

Agréable mélange de paysages en bordure de ce lac entre Copacabana et La Paz.

À 10 km de La Paz, des embouteillages s’annoncent… Hubert lève le nez et découvre ces cabines…
À la montagne… en France ?

Nous descendons immédiatement et rejoignons la première station.

Bonheur d’avoir trois changements pour rejoindre le centre-ville.

Oh, quel cimetière !

La Paz, capitale où cette réalisation futuriste cohabite avec des constructions de briques de guingois et des tours aux couleurs de rubik's cube.

Ce téléphérique est un voyage dans le voyage !

Voilà, comme nous, vous avez pris toutes les lignes… la bleue, blanche, jaune, verte, orange et rouge ! Deux autres seront en service à la fin de l’année.

Autre époque grâce à cet hôtel découvert au hasard à deux pas de la place San Francisco. Véritable cadeau… Hubert l’a légèrement restauré lui choisissant quelques filtres…

Le soir, lorsque nous rentrons, seule une ampoule nous éclaire. "Dracula fait partie des clients, dit Hubert. Dracula et toute sa suite…"
Chaque jour, nous apprécions de vivre dans cet endroit insolite.

Le monde Chipaya
du 9 au 15 août 2018

              Route prise vers un incroyable lieu à 230 km d’Oruro… "Un rendez-vous en terre inconnue" avec Gérard Jugnot en Bolivie a été le point de départ. Différence entre Frédéric Lopez et nous : personne n’est venu nous chercher !
Très longtemps nous avons patienté à l’embranchement d’une piste… C’est en stop puis en mini bus que nous sommes arrivés à la nuit tombée.
Santa Ana de Chipaya, son unique place et l’un de ses habitants…

Que l’on retrouve au cimetière…

Et bonheur d’un café en compagnie d’un homme faisant partie de la communauté des 2000 Chipayas, l’une des plus anciennes cultures du continent sud-américain.
Ce peuple vit dans un désert inhospitalier à plus de 4 000 mètres d'altitude, proche du désert de sel Coipasa.
Le jeune Padre Argentin, va nous parler d’eux avec enthousiasme (aucune photo à présenter). Depuis le 30 mars 2015, il vit parmi eux. Dix-neuf ans qu’aucun prêtre n’acceptait cette petite paroisse… Padre Rosendo a appris le uru et ses sermons sont compris et partagés de façon joyeuse. La confiance est réelle entre eux tous. Il défend si bien leur culture.

Notre hébergement… Aucun hôtel dans le village. Ces bungalows ont été créés, il y a un an, par la communauté Chipaya. Pedro et Agusto gèrent, en lien avec la municipalité, ce lieu qui ne voit que peu de touristes. Pourtant, le lieu est confortable avec même de l’eau chaude grâce au solar.

Un habitat particulier très disséminé. Un environnement qui va nous captiver. Nous entrons consciemment, tranquillement, dans leur monde…

C’est dans un silence incroyable avec des sommets enneigés entrecoupés d’autres sommets, ceux des chapeaux pointus des cases Chipayas, le tout sur un sol plus ou moins asséché d’un blanc de sel et de glace, d’une végétation rare avec lamas et moutons, que nous ressentons ce moment de vie rarissime.

Comment résister à certaines de leurs attitudes…



La bicyclette, moyen de locomotion le plus répandu à Chipaya.

Des balades que l’on aimerait sans fin.







De près, de loin, tout nous emmène.

"Une centaine de moutons et agneaux, me dit cette femme." Elle les rassemble sans précipitation mais n’apprécie pas que des cochons viennent les rejoindre.

Des retours dans des luminosités surprenantes.







Des rencontres encore…

Ce jour, un grand tour est prévu pour le Salar de Coipasa, ce lac salé que nous apercevons au loin. Pedro nous accompagne.

Hubert, assis à l’avant, ouvre la fenêtre de temps à autre pour des lamas, vigognes, quelques flamands et autruches.

Et Téofilo nous mène vers ce blanc… Ce salar de Coipasa, désert de sel à la blancheur aveuglante, socle d'un lac évaporé depuis près de dix mille ans.

Blanc de sel, blanc de neige. Sel, neige, cela crisse sous les pas et le froid est présent.
Puis le lac salé est sous nos yeux. Pour y accéder, des teintes mystérieuses…

Un blanc intense, une luminosité très forte, une multitude de diamants étincelle sous le soleil. Des étoiles à ras du sol. Nous osons avancer…

Pedro est heureux de partager avec nous cet émerveillement. Lui, a vu ce lac à 12 ans pour la première fois, il en a 51 aujourd’hui. Il se prête à l’objectif…

Son chapeau s’envole…

Téofilo remet la voiture en route, pour peu de temps… Dans l'après-midi, seuls en bordure de ce lac nous nous embourbons ! Les étoiles tant appréciées sur le sol il y a quelques minutes vont briller dans le ciel…
Nous passons la nuit dans la voiture à -10°… et à 8h du mat, c’est reparti !!!

Et un p’tit Vu par Jac !

"Road movie" du Sud Lipez au Salar d’Uyuni
du 19 au 22 août 2018

              Tout de suite, présentation de cette équipe "mission impossible", comme la surnomme Hubert.
Paul chauffeur tout terrain (avec la casquette), Viki super cuisinière (avec son chapeau), Antoine chef d’expédition (en rouge), Marie (qui prend cette photo) et Hubert les pros de la photo, et Jac la baroudeuse !

— vidéo —

À quelques kilomètres de Tupiza, premières images devant El Sillar, premières roches…

Des promesses se laissent deviner… Des paysages uniques, inconnus pour nous deux à ce jour.

Paul, Viki, prononcez Paoul et Biki, vont nous embarquer vers des ailleurs avec sourires et professionnalisme…

Feux d’artifices en formes et en couleurs… Une diversité stupéfiante.

Les lamas font partie du paysage, leurs teintes se mêlent si joliment.





Tout comme ces vigognes…

Maman protégeant ses deux petits.



Même le pare-brise arrière prend des airs d’explorateur.

Arrêt déjeuner dans l’un des rares villages de ce Sud Lipez. Une cinquantaine de familles vit dans ces maisons construites à l’aide de parpaings, faits de terre et d’eau.

Eau gelée à traverser ou rivière, Paul n’est pas à ça prêt !

Proche de cette lagune rose, demoiselle autruche très compréhensive avec l’appareil d’Hubert.

Et les photos ne cessent de s’enchaîner.

Village abandonné, village fantôme qui nous jette des morceaux de ciel bleu en pleine figure à travers quelques ouvertures.

Entre les piliers de l’église, ces murs de maisons…

Une lagune encore dans cette douceur chaude du soir.

Premier dodo emmitouflés dans nos sacs de couchage, tous d’accord pour dire "Super journée !"
Nouveau matin avec juste brossage de dents, personne ne cherche à avoir plus de contact avec cette eau si froide. Et première image de cet enclos fait de bric et de broc, à côté de notre chambre, avec des regards bien étonnés d’un côté comme de l’autre.

Et la piste reprend dans cette réserve nationale de faune andine, Réserve Eduardo Avaroa.

Fenêtre ouverte aux cris de Paul : "Humberto, una foto !"

Nous trois le laissons faire.

À nouveau, un jeu de teintes incroyable…

Jusqu’à ces piscines naturelles d’eau chaude. Ni Marie, ni moi n’avons le courage de nous déshabiller ! Pourtant, quel cadre unique !

Des surprises encore et encore avec ces flamands roses !

Et ces deux photos prises au même endroit… d’un côté de la piste… et de l’autre… Tellement étonnantes ces couleurs et températures…

Une eau turquoise proche de cette neige et un froid mordant malgré ce ciel bleu.

De cette rudesse, nous passons à ces tendres lignes colorées, lieu surnommé "Désert de Dali", ou à cette couleur digne du Sahara…

Ou encore cette sorte de meringue…

Des lignes, des pistes à l’infini…

Et le livre de coloriages n’en finit pas de tourner ses pages parmi ces geysers à près de 5000 mètres d’altitude pouvant atteindre les 200°.

Après des lagunes déjà si colorées, Paul nous annonce la "Laguna Colorada". Fier, il a raison de l’être. Nous avons le souffle coupé.

Trop, c’est presque trop… Toujours ces teintes se confondant sans jamais prendre le dessus sur l’une ou sur l’autre.

Des rouges, des roses, des bleus, des verts venant de l’eau, de ses reflets, de la montagne, du ciel, des nuages et des flamands roses… Des centaines… merveille des merveilles.

Nous avons par moment du mal à réaliser ce bonheur créé par la nature seule.

Difficile pour la main de l’homme d’obtenir cette extravagance si délicate à la fois.

Une décontraction si photogénique…

Un bain rosacé en cette fin de journée.

Nous les quittons en silence. Ces images nous habitent.

En cette fin de journée, nous croisons un ou deux véhicules.

Ce troisième matin commence par des sculptures au naturel. Hubert me dit : "N’aies pas l’air frigorifié…" Mais nous l’étions !

Cette fois, tous ensemble nous allons à la découverte de la lagune noire.

Merci Marie pour ces photos, elles sont si rares.

Le canyon de l’Anaconda, la forme du fleuve qui s’y glisse lui a donné ce nom.

Paul ne nous lâche pas : "Dangereux, pas bon pour ceux qui ont le vertige."

Pique-nique avec le savoir-faire de nos deux amigos.

Après une nuit dans un hôtel de sel. Et oui, sol, tables, bancs, lits, que du SEL !!!
4 h du matin, tous debout ! Lever de soleil sur le Salar d’Uyuni pour ce quatrième jour !

Isla Incahuasi, l’île aux cactus sur ce lac de sel… Cactus qui poussent trois cm par an…

P’tit dèj au cœur du plus vaste désert de sel du monde.

Et l’on s’amuse… Paul est le metteur en scène et le photographe !

Partir…

Le blanc nous accompagne sous forme de coquille Saint Jacques.

Est-ce un mirage ?

Ville d’Uyuni, nous ne faisons que passer avec un arrêt au cimetière des trains.



Belle locomotive, on l’entend presque siffler…

Derniers virages jusqu’à Tupiza avec cette réflexion de nous tous :
"Ce Sud Lipez et sa Réserve Eduardo Avaroa font sans doute partie du Top Ten des parcs nationaux dans le monde !"

Et, Tupiza ! Ville encerclée aux pieds des montagnes rocheuses, lovée dans cette chaude teinte rouille.

Butch Cassidy, né en 1866 aux États-Unis, présumé mort vers 1908 en Bolivie, est un célèbre pilleur de banques et de trains.
Il aurait vécu et serait donc décédé à San Vicente, non loin de Tupiza.

Cette roche ouverte… Caverne d’Ali Baba à ciel ouvert… Nous y sommes allés…

Beau canyon, large lit de la rivière, agréable d’y marcher.

Rares sont les arbres ! Un temps d’arrêt et nous continuons…

Fiesta de San Roque à Tarija
du 27 août au 23 septembre 2018

              San Roque est né à Montpellier le 16 août 1295. Et oui, un Français, mort à 32 ans après avoir légué sa fortune aux malades.
San Roque est la fête la plus populaire de Tarija pendant un mois commençant mi-août.

"Chunchos" est le nom de tous ces pèlerins et “cañeros”, celui des musiciens soufflant dans ces longues tiges de canne à sucre évidées.

Uniquement hommes et garçonnets sont costumés. Les femmes, sœurs, copines et mères suivent pour le soutien moral et la boisson rafraîchissante.

Certains ne sont que spectateurs !

Ce 11 septembre, jour de clôture, 8000 participants sont annoncés !

Leurs mouvements balancés nous ont été expliqués ainsi : À Tarija, dans son unique rue à l’époque, les lépreux entièrement couverts signalaient leur passage en cliquetant deux lamelles de bambou. Les habitants leur déposaient alors nourriture et gobelets qu’ils ramassaient au fur et à mesure qu’ils avançaient… à droite… à gauche…

Bénédiction de San Roque en miniature nous dit Juan avec une carte postale en cadeau.

Quelques détails de ce costume coûtant 1800 Bolivianos, soit 250€.









Et le tour de la ville au rythme identique…